Le Dauphiné Libéré cite Carbone Savoie dans son étude sur les sociétés qui ont ouvert leur capital à leurs salariés, publiée par Caroline Chaloin le 15 janvier dernier.

Sébastien Gauthier, PDG de Carbone Savoie (ex-Rio Tinto), premier fabricant français de graphite synthétique (cathodes, graphites de spécialité et poudres de graphite pour les batteries) à La Léchère (Savoie). Carbone Savoie emploie environ 400 salariés et intérimaires pour 114 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 :

 « Fin 2017, un an après avoir été reprise par le fonds Alandia Industries, Carbone Savoie a ouvert son capital à ses salariés en mettant en place un Fonds commun de placement d’entreprise de reprise (FCPER) : 92 % de nos salariés actifs ont acheté des actions en investissant leur propre argent et possèdent aujourd’hui 5 % du capital. Ils toucheront le fruit de leur investissement lors la vente de Carbone Savoie, d’ici trois ou quatre ans. L’objectif est de partager la valeur créée et d’aligner les intérêts entre salariés et actionnaires. Il n’y a pas d’amour mais uniquement des preuves d’amour, l’actionnariat salarié en est une.

Nous avons organisé des séances d’informations pour leur expliquer le mécanisme de l’opération, les risques, etc. L’ensemble des porteurs de parts est regroupé dans le FCPER qui représente un actionnaire. Cela protège l’intégrité du capital et la bonne gouvernance de l’entreprise. Les salariés ont élu un conseil de surveillance du FCPER dont le président participe aux assemblées générales annuelles de Carbone Savoie. L’amélioration de nos résultats, avec un chiffre d’affaires passé de 60 millions d’euros en 2016 à 114 millions d’euros en 2018, est due non seulement à notre stratégie ambitieuse mais aussi à l’engagement de tous les collaborateurs portés par l’actionnariat salarié. »

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