A l’occasion de la reprise de Lansay par l’investisseur en retournement Alandia Industries, le Figaro décrit l’opération de retournement à venir.

Jouets : Lansay racheté par le fonds Alandia Industries

Article publié dans le Figaro le 20 décembre 2012

 

Le Pere Noel est passe avant l’heure chez la famille Azoulay fondatrice et principale actionnaire de Lansay. Le fonds de retournement Alandia Industries vient en effet selon nos informations, de racheter ce petit fabriquant français de jouets auprès de la famille et de Groupe Arnault qui détenait 45 % du capital depuis 2006.

Crée en 1972 en région parisienne par un importateur de mange-disques, Lansay a commence par distribuer des jouets électroniques pour enfants Puis il a élargi son offre avec les billes Pokemon et des jouets et peluches sous licences Oui-Oui Babar Toy Story, Le Roi Lion Lucky Luke Astérix, Hello Kitty, Maya l’abeille ou encore Arthur et les Minimoys.

Lansay s’est ensuite diversifie dans les jeux de société dérives d’émissions télévisées (« Qui veut gagner des millions ~> », « Burger Quiz », « C’est pas sorcier ») avant de lancer l’an passe un atelier de pâtisserie pour enfants de 6 ans, puis un spa a domicile destine aux fillettes cette année. Toutes ces innovations n’ont toutefois pas permis a Lansay de se développer suffisamment pour s’imposer comme un acteur incontournable sur le marche français.

Son chiffre d’affaires 2012 est estime a seulement une quarantaine de millions d’euros. Le montant de l’acquisition est, lui tenu secret Alandia Industries est un fonds spécialisé dans le retournement d’entreprises, mais une source proche du dossier précise que Lansay est faiblement rentable. Le nouveau propriétaire a pour objectif de faire entrer Lansay dans le top 5 des fabricants de jouets en France ll compte pour cela réaliser des opérations de croissance externe, et espère que les difficultés du secteur lui fourniront de nombreuses opportunités Serge et Stephane Azoulay les fils des fondateurs de Lansay resteront aux commandes de la société.

I.L.

Lire l’article du FIGARO ECONOMIE