Option Finance parle, dans un article publié en février 2020, des avantages et inconvénients d’être structuré en holding industriel, une des organisation des repreneurs de sociétés en difficultés. Tout au long de cet article, il est présenté les différents types d’acteurs de la reprise de sociétés en difficultés et leur organisation, dont celle du spécialiste du capital-retournement Alandia Industries.

Les thématiques abordées sont présentées dans l’introduction : « Structurellement, la reprise d’entreprises en difficulté est aux mains d’un petit nombre de spécialistes en France. Néanmoins, ces professionnels entendent faire jouer leurs atouts respectifs pour tirer parti d’un deal-flow certes limité, mais dont beaucoup annoncent qu’il pourrait s’étoffer dans les mois à venir. »

La différence fonds / holdings / pledge est présentée comme suit : « Historiquement, il était ici d’usage de distinguer deux catégories : les fonds d’investissement, dont les sociétés de gestion réglementées lèvent des véhicules à durée de vie limitée, et les sociétés sous forme de holding industriel, utilisant leurs fonds propres et leurs plus-values pour acheter des cibles présentes dans une liste définie de secteurs d’activité. A ceux-ci s’ajoutent désormais les pledge funds. Leur modèle : financer chaque rachat en sollicitant au cas par cas des partenaires avec qui un accord de principe a été conclu et qui décident d’abonder, ou non, un projet de reprise (une modalité qui diffère de ce qui est pratiqué en deal-by-deal). Le plus connu d’entre eux en France est Alandia Industries, créé il y a tout juste dix ans.« 

Nicolas de Germay précise également que l’organisation des fonds d’investissement est proche de celle des autres modèles (holding industriel et pledge), qui ont également des comités d’investissements et des Senior Advisors : « Ce qui ne nous exonère pas, d’ailleurs, de nous appuyer sur un comité d’investissement, comme dans un fonds. »

Sébastien Gauthier ajoute qu’un sujet important pour les fonds est le timing qu’impose les levées et débouclement des fonds après la période d’investissement qui peut être décorélée des cycles de l’économie : « Car il peut être difficile pour un fonds d’aligner son positionnement et son modèle avec la cyclicité de l’économie. «Dans cette période faste que fut le début des années 2000, tous les fonds de retournement ont été contraints de rendre de l’argent à leurs souscripteurs», relève Sébastien Gauthier, associé d’Alandia Industries. Sur le long terme, les holdings ont donc l’avantage. Mais dans la conjoncture actuelle, rien ne saurait être définitif. »

L’article d’Option Finance est disponible sur ce lien.