Sébastien Gauthier, associé d’Alandia Industries à participé à une table ronde organisée par NextStep sur le thème : « Entreprises en difficultés : de la prévention au rebond »

Les participants à cette discussion, aux côtés de Sébastien, ont été : Michel Rességuier (Managing Partner, Prospheres), Antoine Diesbecq (Associé, Racine), Laurent Pfeiffer (Président du conseil de surveillance d’Emova Group) et Guillaume Mulliez (dirigeant de Dimo Gestion et Président de 60 000 Rebonds).

Les principales thématiques abordées ont été : Difficultés opérationnelles, structurelles, financières… les entreprises doivent faire à un certain nombre de tempêtes, notamment lorsque l’environnement économique et géopolitique est incertain. Le dirigeant se sent parfois seul à la barre du bateau. Qui pour l’entourer ? Est-il la bonne personne pour retourner l’entreprise et assurer sa pérennité ? Comment dépasser les difficultés pour mieux rebondir ?

Sébastien y détaille alors un des fondements de la stratégie de redressement d’Alandia Industries, qui est de renforcer le management par un associé d’Alandia Industries le temps du retournement : « Les chefs d’entreprise capables à la fois de prendre conscience des difficultés et de les surmonter sont peu nombreux. Il faut pour cela être à la fois capable de poser le bon diagnostic, faire adhérer toute la communauté de travail (et notamment les salariés) à ce diagnostic et engager le traitement de leurs difficultés en prenant les décisions difficiles qui s’imposent. Cela correspond très rarement aux traits de caractère du dirigeant, à son expérience et à ses compétences. On peut être le meilleur pilote pour l’entreprise en bonne santé, mais ne pas nécessairement être compétent pour redresser une entreprise en difficulté. Demander à un chef d’entreprise à la fois de diriger son entreprise au quotidien, d’anticiper des difficultés, de préparer le terrain social pour mener une transformation importante et de coordonner les restructurations financières nécessaires relève d’une mission impossible. Les obstacles sont bien trop nombreux. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que les entreprises font appel à des managers de transition, tel que Michel Rességuier ou décident de passer la main à des actionnaires qui savent traiter ce type de situation, comme Alandia Industries. »

Il précise également les biais du cadre législatif actuel, qui ne laisse pas assez de temps aux dirigeants pour retourner leur entreprise en difficultés : « Comment le dirigeant peut-il à la fois traiter l’origine des difficultés, assurer la gestion normale de son entreprise, gérer une crise de trésorerie et en même temps mener des négociations avec ses créanciers ? Le plus souvent, il se concentre sur la gestion de la trésorerie et sur la négociation de ses créances car cela lui donne du temps et ne lui coûte rien. Cela étant dit, il n’a pas le temps de traiter l’origine des difficultés. Et le dirigeant est souvent pris dans une course contre la montre où il ne fait que gagner du temps et repousser le traitement du problème de fond. »

La discussion complète de cette table ronde sur les entreprises en difficultés est disponible dans l’article de NextStep, sur ce lien.